Un jour sur Halle
Salut
Comme promis, aujourd’hui je vais vous parler de la vie quotidienne allemande. Je ne connais rien de la vie des adultes, alors je vais vous parler de la vie des enfants.
En Allemagne, on se lève tôt en semaine : entre 6 et 6 heures et demie. Le petit déjeuner est très copieux, de façon à pouvoir résister jusqu’à 12 heures 30. On part aussi à l’école tôt, vers 6 heures et demie, de façon à ne pas arriver trop tard à l’école : 7 heures environ. Cela nous laisse le temps d’aller en classe de façon nonchalante (pour certaines personnes, mais pour d’autres c’est au pas de course d’athlétisme, comme si ces élèves étaient en retard d’une demi-heure à leur cours préféré). Les cours commencent à 7 heures 30, avec trois x 45 minutes de cours + 10 minutes d’interclasse pour rejoindre une autre salle (je laisserai donc à mon professeur de mathématiques –français, bien sûr –le soin de résoudre l’équation), puis une récréation de vingt minutes.
Ensuite, on n'a qu’à retirer une heure de la précédente équation avant d’arriver à la récréation suivante, durant par contre 25 minutes, permettant aux plus jeunes de manger. Puis a lieu la dernière heure de la matinée, avant d’aller nous ruer sur nos écuelles comme des chiens affamés (je tiens à rassurer mes parents, « écuelles » est juste là pour la métaphore). Après ça il reste une, voire deux matières, avant de rentrer à la maison. Ca laisse largement le temps de faire ses leçons et ça évite les excuses bidon le lendemain matin en disant que l’on n’a pas pu faire ses leçons ! C’est toujours ça de pris.
Quand arrive l’heure du dîner, on ne doit pas s’attendre à un festin mais à une assiette très peu remplie (ça fait penser au bon vieux gag du monsieur dans un restaurant et le maître d’hôtel qui ouvre la cloche d’une assiette contenant un seul petit pois). On se couche en Allemagne à peu près comme en France quand tous les parents se faisaient respecter par leurs enfants (je crois que cette époque est belle et bien révolue, mais il y a toujours des irréductibles parents qui résistent à des enfants défiant des cyber-monstres à gogo).
Sinon, une nouvelle semaine a commencé, l’avant dernière avant mes vacances. Nous avons regardé deux films aujourd’hui (dont un avec la prof d’astronomie définitivement lunatique et une avec l’enseignante d’Arts plastiques) et corrigé le même nombre d’interrogations.
A demain
Arthur