Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Europa Kid

Catégories
Europa Kid
Derniers commentaires
Archives
23 juillet 2009

Retour en force

Salut

Après environ 2 semaines sans avoir écrit, je reviens à l’écriture. En effet, nous sommes rentrés sans encombre dans notre maison du fin fond de la France, après avoir quitté la famille Wedler. Avant de rentrer au pays, nous avons passé deux jours à Berlin (sans compter la journée avec ma famille d’accueil), une nuit à Dresde (où mon père a malencontreusement perdu son téléphone), une journée consacrée aux valises et un petit après-midi à Naumburg (plus précisément à Acrobranches).

La nuit au musée de Dresde nous a permis de visiter des myriades de musées, de celui de l’anatomie à celui de la fabrique de Volkswagen, en passant par celui des bijoux de la couronne saxonne. Comme mon père et ma sœur étaient avec moi, ça leur a permis de découvrir cette magnifique ville, la capitale allemande de la Renaissance. Nous étions arrivés vers 17 heures dans la capitale de la Saxe, pour en repartir vers 2 heures du matin (étant donné que la ville est située à deux heures de route de Halle, nous nous sommes couchés à environ 4 heures du matin). Certains Wedler ont dormi jusqu’à 14-15 heures, nous avons joué les lève-tôt (enfin…) moi et ma famille en nous réveillant aux environs de midi.

Plus tard, vers 17 heures, nous nous sommes rendus vers une ville à une heure de Halle, Naumburg. Nous n’y sommes pas allés pour visiter son centre-ville ou un musée (j’en aurai peut-être fait une overdose) mais pour passer des heures acrobatiques à Acrobranches. Pendant que moi, ma sœur, les enfants Wedler et leur mère faisions des parcours (tous plus périlleux les uns que les autres), Jurgen et mon père sont allés dans le centre-ville et ont bu une bonne bière comme on les aime (pas moi, je n’en bois pas), avant de revenir vers 20 heures. Nous avons donc pu jouer les Tarzan pendant trois heures (cool).

Mais avant tout cela, il y a eu l’arrivée de ma petite famille ! Et oui, j’étais très content de revoir des membres de ma famille. Ce vendredi là, j’avais vraiment hâte d’être au moment M, et personne ne pouvait m’en empêcher. Ils sont arrivés à 2 heures de l’après-midi, et malgré que je n’avais rien dans l’estomac, mon sourire allait au moins jusqu’à mes oreilles. Thurid m’avait affirmé que comme c’était la fête des pères en Allemagne, les trois pères seraient là (Jurgen, Wolfgang et un père français que je connaissais car c’était le mien). Nous avons passé presque tout l’après-midi à table, entre le repas et les discussions en anglais, les jeux avec ma sœur et les petits Wedler… Bref, nous ne nous sommes pas trop ennuyés.

Le lendemain de la séance Acrobranches, nous avons passé une journée à Berlin, la capitale allemande. Deux voitures étaient parties le matin, l’une transportant Jurgen, les sœurs Wedler et la mienne et l’autre transportant Thurid, Christopher, mon père et moi. Dans le véhicule qui m’emmenait dans la capitale, mon père parlait à Thurid tandis que moi et Chris jouions aux échecs (et je peux dire pour les mauvais perdants que je joue très mal, alors profitez de moi, vous serez sûrs de gagner). Imaginez la surprise que j’ai eue lorsque nous sommes passés à 10 mètres de la fameuse porte de Brandebourg ! La porte (qui ressemble plus à une arche) contient 6 colonnes baroques, et en son sommet se trouve une statue représentant un cavalier sur char, tiré par quatre chevaux. Mais notre première activité dans la capitale était plutôt une séance de cinéma avec des lunettes 3D. J’ai rapidement remarqué que ma sœur avait des difficultés pour comprendre mais mon père, ne parlant pas allemand, a quand même essayé de comprendre.

Après être passés devant la porte de Brandebourg en voiture, nous avons vu le monument en dessous. Derrière cette « porte » se trouve Pariser Platz (la place parisienne) et, comme par hasard (à mon avis ce n’en est pas), sur cette place se trouve l’ambassade de France. Et comme nous étions le 13 juillet, nous avons pu voir… les allemands qui célébraient notre fête nationale ! Nous sommes ensuite allés au parlement allemand, le Bundestag. En effet, au toit de ce bâtiment se trouvait une coupole, malheureusement fermée car elle était en maintenance. Mais nous sommes allés autour, regardant de haut tout Berlin et sa banlieue. Nous voyions même Olympiastadion, en banlieue berlinoise. Mais j’en ai presque oublié Potsdamer Platz. Et oui, cette place était auparavant marquée en son milieu du mur de la Honte, formant un no-mans land à l’Ouest et un espace vide dans l’Est soviétique. Mais, vingt ans après, la place est devenue l’endroit de prédilection des architectes, à côté du centre Sony.

Je me souviens aussi du moment où j’ai dit au revoir à la famille Wedler. Thurid nous avait directement emmenés à la gare principale de Halle avec à peine 2 heures d’avance, le temps de prendre un verre de jus d’orange, de chercher des magazines francophones et de faire son blagueur sur le quai. Dès que nous sommes arrivés, notre première décision fut de trouver un restaurant. Le train, ça donne faim ! Puis nous nous sommes ensuite dirigés vers notre hôtel, dans l’ouest de la capitale germanophone. Nous sommes directement allés à Pariser Platz pour voir la Porte dans son état normal, puis nous sommes partis l’après-midi à Alexander Platz, où se trouve la très grande tour de télévision. Nous avons plutôt bien mangé avant d’aller regarder l’Age de glace 3 (version allemande) en 3 dimensions. Magnifique. Même ma famille a compris les textes.

Le lendemain, nous avons visité Checkpoint Charlie, près de Potsdamer Platz. A côté du lieu se trouve une énorme frise représentant l’histoire allemande depuis la fin de la 2nde guerre mondiale. La où se trouve le checkpoint, le panneau « vous quittez le secteur américain » était toujours affiché. Il avait, c’est sûr, vieilli depuis 1961 mais il est toujours polyglotte (en effet, sa phrase est affiché de haut en bas en anglais, en russe, en français et en plus petit en allemand). Devant, des militaires (faux, mais les costumes sont authentiques) demander les passeports de ceux qui voulaient avoir un visa pour aller partout à Berlin, pour un prix de 2 Euros.

En dernier, nous sommes allés au musée Guggenheim Berlin. Dommage, la plus grande partie du musée était fermée pour cause de maintenance (pas de chance avec la maintenance). Puis nous nous sommes rendus via taxi à l’aéroport de Berlin Tegel. Enfin est venu le temps où j’ai vu la capitale de la France. Je voyais les monuments les uns après les autres, la Défense en première, avant l’Arc de Triomphe et Notre-Dame. La dernière était la Dame de Fer. Le spectacle était magnifique, surtout que des rayons de soleil transperçant les nuages se reflétaient dans la ville, traversée par un serpent qui aurait plusieurs taches en son milieu.

Ces derniers jours se sont plus consacrés au repos et quand je bouclerai cet article je commencerai un rapport (obligatoire) pour le Rectorat. Nous nous reverrons le 6 novembre, jour où mon correspondant Christopher arrivera en France.

Allez, à bientôt

Arthur

P.S. : Je tenais à remercier une dernière fois ma professeure d’allemand, mon directeur d’école, mes parents, la mère de mon correspondant Thurid, et les personnes qui se sont occupées de mon projet en Allemagne.

Publicité
9 juillet 2009

Le ménage de la vie

Salut

Hier, c’était le jour de pause entre Leipzig et Potsdam. Donc, la matinée était partagée entre... le lit et l’ordi. Cet après-midi, nous sommes allés au cinéma avec Wolfgang. En effet, le père de Chris avait proposé ce matin d'aller voir un film sur écran géant. Nous sommes allés voir « La nuit au musée 2 », et je dois dire que j’ai bien rigolé et j’ai bien aimé. Car j’ai à peu près compris l’histoire. Je ne vais pas vous la raconter là car je n’ai pas trop le temps, mais j’aurais bien aimé.

Hier soir, il y a eu une jolie séance de ménage, car ma famille arrive demain. Je participe activement à la séance de rangement, et petit à petit, je range mes affaires.

Aujourd’hui, à environ 9 heures, j’ai bien attendu Wolfgang. Je ne m’attendais pas à le voir conduire un minibus. En effet, comme les quatre enfants (dont moi) plus Wolfgang et sa mère, cela fait six, cela aurait été trop dans la Mercedes coupée d’une amie de Wolfgang. Donc nous avons eu toute la place désirée dans la voiture pour nous, nos sacs et les rehausseurs (comme à son habitude, Franziska, la plus petite de 9 ans, adore s’asseoir sur des rehausseurs). Les deux heures de route qui nous séparaient de Potsdam se sont passées sans encombres, et je ne cachais pas mon envie d’aller à proximité de la capitale germanique (Berlin doit se trouver à une trentaine de kilomètres au maximum de la capitale brandebourgeoise Potsdam), et surtout de découvrir le land de Brandebourg.

En effet, comme tous les länders ont une autonomie partielle (ce qui n’est pas le cas de plusieurs régions comme la Saxe) et que les vacances scolaires ne sont pas fixées à la même date (les länders organisent les emplois du temps scolaires comme ils veulent), je mourais d’envie de voir des scolaires... alors que j’étais en vacances depuis 15 jours ! Quand nous sommes arrivés à Filmpark Babelsberg, nous avons vu des élèves visitant les studios.

Nous avons découvert dans ce parc, le village du Moyen-âge (âmes sensibles s’abstenir), les réalités des studios (les salles de costumes, les fabriques de décoration …) et même une maquette de la fausse Berliner Strasse où a été tourné Le Pianiste. J’ai aussi pu voir un volcan où un spectacle de cascades avait lieu, un film en 4D avec des sièges qui bougent et enfin faire la visite des vrais studios, ce qui était excellent à voir. J’en ai encore plein les yeux de cette journée !

Malheureusement, j’ai dû dire adieu à la grand-mère de Chris ce soir, à son fils Wolfgang (je ne sais pas si je le reverrai demain avec ma famille, j’espère) et à Potsdam, car nous avons rapidement vu en voiture son magnifique centre. Eh oui, toutes les choses ont une fin (j’ai envie de dire malheureusement) dans la vie. Mais notre existence continue et nous voyons aussi tous les jours des choses nouvelles, comme moi demain (dis-je en ayant un sourire jusqu’au oreilles).

Allez, à demain (et très pressé d’y être)

Arthur

7 juillet 2009

Leipzig Hauptbahnhof

Salut

Leipzig, c'était super ! Et ce n’est pas fini, car Jeudi nous filons à Postdam, capitale du land de Brandebourg (c’est son nom). Nous sommes partis à environ 9 heures de la maison de la grand-mère de Chris. Nous sommes directement allés au tramway, et plus particulièrement un vieux tramway, que je n’avais pas encore eu l’occasion d'emprunter. Malheureusement, toutes les choses ont une fin et comme il y avait un changement pour arriver à destination, j’ai dû lui dire au revoir à ce vieux tram. Ensuite, quand nous sommes arrivés à Hbf. (abréviation de Hauptbahnhof, ce qui signifie gare principale), nous nous sommes dépêchés de prendre le train pour Leipzig, une sorte de TER en version allemande et en plus grand. Comme nous avons eu de la chance, le train est arrivé à peu près en même temps que nous. Lorsque je suis arrivé dans Leipzig, j’ai eu l'impression d'être minuscule devant cette énorme ville. Déjà, j’ai remarqué que les tramways étaient similaires à ceux de Halle, à part leur couleur. Les couleurs des trams sont celles des villes : ceux de Leipzig sont en bleu et jaune, alors que ceux de Halle sont en blanc et rouge.

Nous avons visité deux musées, à Leipzig, et entre les deux avons marché un bon kilomètre. Durant cette promenade j’ai dû passer devant 4 garages automobiles (ça fait un garage tous les 250 mètres, c’est beaucoup). Le premier était situé dans une ancienne arène. Il y avait des explications et de petits écrans qui formaient un anneau, en forme de colisée. Au centre se trouvait un panorama à 360° assez énorme. Le puzzle photographique constituait les murs de la salle (ronde, évidemment, et assez grande –environ 20 mètres –), et au milieu se trouvait une plateforme d’environ 5 mètres de haut, histoire de bien voir l’ensemble de l’image. L’exposition était consacrée à l’Amazonie.

Le deuxième concernait un certain Napoléon (tiens, un compatriote !), et une de ses batailles. Nous ne nous sommes pas concentrés sur la salle de musée, mais sur une tour énorme. Nous sommes montés en haut de l’édifice d’environ 65 mètres de hauteur, avec seulement trois étages via l’ascenseur, le reste par les escaliers. La descente était facile, mais la montée, je ne vous dis pas ! Mais la vue était tellement magique en haut que je me suis dit « bon allez, ce ne sont pas quelques marches qui vont t’achever », même si j’ai fini le chemin à quatre pattes. Mais ce n’est pas grave, le plus important étant d’arriver jusqu’au bout. Ensuite, nous sommes repartis (cette fois et Dieu merci en tramway !). Quand nous sommes arrivés à Halle, Thurid nous attendait à l’entrée de gare.

Allez, à demain

Arthur

6 juillet 2009

Chocolat en vue !

Salut

Ouais ! Demain nous allons à Leipzig, en Saxe ! Wolfgang et sa mère joueront le rôle d’accompagnateurs, et les élèves seront moi, mon correspondant Christopher et ses deux sœurs Stephanie et Franziska. Nous irons donc visiter la ville, et sûrement passer dans des boutiques de souvenirs car nous partons de Halle dimanche. J’ai déjà acheté des cadeaux pour ma famille, que je reverrai vendredi en début d’après-midi. En attendant, nous avons passé l’après-midi chez la mère de Wolfgang, et sommes partis à l’est de la ville, plus précisément à la fabrique de chocolat la plus vieille de Halle, Halloren. Nous y sommes allés avec le père de Stephanie et de Christopher (autrement dit, Wolfgang) et avons fait le tour du musée qui se trouve dans les locaux de la chocolaterie. Le magasin était énorme, et je n’ai pas résisté à l’appel de mon cœur qui me disait : « Allez, achète un peu de chocolat, vu l’argent que t’as, ça va pas te ruiner des masses ! ».

Je suis assez triste de quitter Halle dimanche, car ensuite nous passerons nos derniers jours avec les Wedler (je crois que Jurgen nous y accompagne) à Berlin, la capitale allemande. Mais avant, nous irons à Leipzig, en Saxe, ville qui se trouve à 30 kilomètres de Halle. Les deux villes se partagent un aéroport, qui se trouve pile entre les deux agglomérations. Je ne connais absolument rien de cette ville, sinon qu’elle se trouve en Saxe et que malgré sa forte population, elle n’est pas la capitale du land.

Quand nous sommes arrivés devant Halloren, je savais que j’étais déjà passé ici, c’était lorsque j’étais en 5ème. Je me souviens même qu’en face se trouvait un bowling, où nous étions allés avec certains de mes camarades de classe. Par contre, je ne me souviens pas du nom du musée dans lequel nous étions allés, mais je crois qu’il s’agit de Moritzburg.

Allez, à demain

Arthur

5 juillet 2009

Entre deux horizons

Salut

Hier, j’avais fait deux propositions sur le programme d’aujourd’hui. Nous avons retenu la première, c'est-à-dire la frontière entre l’ex RFA et l’ex RDA. Mais vu l’heure à laquelle nous nous sommes levés, nous ne sommes pas allés entre la Thuringe et la Bavière mais entre la Saxe-Anhalt et la Basse-Saxe. Nous avons emprunté l’ancien no-mans land de 500 mètres couvert de terre retournée, sans doute à cause des travaux effectués au début des années 1990, car les 500 mètres étaient auparavant recouverts de mines. Le chemin, situé en plein milieu de la forêt, était assez peu rassurant. Nous avons traversé une barrière de fer authentique, avons vu une tour de guet enlaidie par la rouille qui couvrait les clous. Nous sommes donc passés à la frontière entre les deux Länders, qui était représentée par un poteau de béton peint en noir, rouge et jaune or, les couleurs allemandes.

Mais avant cela, nous sommes allés dans un lieu de promenade qui ressemblait à deux régions françaises – leur mélange –, l’Alsace pour les conifères qui faisaient un peu d’ombre, et la vallée de la Creuse pour le relief. En effet, la rivière qui se situait à côté de nous était 10 mètres en-dessous de nos pieds, comme entre l’Indre et la Creuse. Nous avons cherché, les pieds dans l’eau, les pierres bleues que l’on trouvait en quantité dans le cours d’eau. Thurid a voulu me prendre en photo en train de chercher ces pierres de couleur turquoise, et je me suis fait une jolie chute en glissant d’une pierre humide, sur les fesses. Résultat : heureusement rien de grave, j’ai ressenti pendant deux heures environ des douleurs au pied droit, et mon bras droit m’a pincé un peu 30 secondes durant (j’ai de la chance, je n’ai pas le cancer du bras droit). Malgré tout, mon butin de pierres est assez joli.

Nous sommes aussi passés sur un barrage, et avons fait une bonne collation. Vu le rythme acharné du week-end, je suis presque content que Thurid aille travailler (j’ai bien dit presque !).

Allez, à demain

Arthur

Publicité
4 juillet 2009

Maya les abeilles !

Salut

Je suis resté environ… 5 heures dans la piscine ! Nous sommes allés à « Maya Mare », un complexe aquatique orné de décorations mexicaines, sûrement l’origine de « Maya ». Entre les 4 énormes toboggans, le couloir de 125 mètres avec courant et l’énorme bassin, où, toutes les heures, des énormes vagues nous transportaient au bord du bain. Dans les quatre bassins, j’ai préféré le rouge, un peu angoissant car il n’y a aucune lumière, et le jaune, très rapide, où l’eau qui coulait sous nos jambes nous éclaboussait et gênait mes yeux.

Hier soir, après que j’aie écrit mon article, nous sommes allés à l’ancienne université de Thurid (elle s’appelle Martin Luther Universität), où nous avons pu observer des explosions chimiques, un homme faisant du feu avec de l’eau ou encore faire du feu vert, rouge, bleu, ou plus étonnant, orange. Nous sommes ensuite allés au bâtiment pharmaceutique, où deux étudiants ont fabriqué sous mes yeux des noisettes fourrées au chocolat. Autre chose qui m’a rappelé des souvenirs, c’est lorsque nous sommes passés devant la salle où se préparent les chirurgiens avant toute opération.

Demain, je crois connaître le programme, car de toute façon nous ne resterons pas en Saxe-Anhalt.
-1ère proposition : Nous irons à la frontière qui sépare la Thuringe de la Bavière, c'est-à-dire celle qui séparait la RDA de la RFA.
-2ème proposition : Aussi en Thuringe, nous irons à Weimar (le plus connu de cette ville est sa République), qui je crois fut quelques années appelée « Marxstadt ».

Allez, à demain

Arthur

P.S. : Pour ma prof d’allemand : dans quel musée étions nous allés à Halle lors de la semaine de correspondance allemande ? Celui de Moritzburg ?

3 juillet 2009

'Faut que ca brille !

Salut

Youhou ! La famille Wedler entière a succombé devant mon gâteau yaourt-fraises ! Et je n’en suis pas peu fier ! Malgré quelques erreurs durant la préparation (heureusement réparables), mon gâteau était excellent. Nous l’avons mangé devant "Astérix et Obélix mission Cléopâtre" (cela faisait bizarre de voir parler Jamel couramment allemand avec une voix étrange). Tout le monde a ri, surtout mon correspondant Christopher. La journée a été tranquille, sauf pour Thurid qui travaillait. Nous avons eu la visite de Wolfgang et de sa mère.

Aujourd’hui, Thurid travaille encore, mais ce soir nous irons à l’université Martin Luther, à Halle. Je me suis occupé tout seul, pendant que Christopher tondait la pelouse et que ses deux sœurs jouaient avec une de leurs amies (ah… les flemmardes !), du rangement de la cuisine qui avait l’air d’être marquée par les événements de la matinée (en effet, Stephanie a essayé en vain de préparer des crêpes) et était salie par la pâte qui avait dépassé du saladier (et elle avait séché, l’horreur pour moi).

Plus que 7 jours (je crois) et ma famille est en Allemagne ! Les deux mois auront passé à une vitesse spectaculaire, je me revois encore en train de pleurer à la gare principale de Halle en voyant mes parents s’éloigner et en disant à ma mère qui pleurait tout autant que moi que deux mois, ce n’était pas l’éternité. Je me revois aussi le soir même, me disant que ces deux mois aller passer lentement, comme lorsque l’on attend qu’un lavabo se remplisse de l’eau qui fuit du robinet. Ce lavabo est maintenant presque plein, et j’attends avec impatience (mais je crois qu’à ce moment là, je me dirai que la famille Wedler me manquera, étant donné que je les revois, sauf Christopher, à Noël) le moment où je monterai avec ma famille dans l’avion qui me ramènera en France. J’attendrai ensuite impatiemment le 6 novembre, où je retrouverai Chris à Orly.

Allez, à demain

Arthur

1 juillet 2009

De main de maître !

Salut

J’ai mon petit cahier attestant que je suis maintenant un sauveteur junior, avec la mention Silber*, décerné par la Deutsch Rotes Kreuz (l’allemand de la Croix-Rouge allemande) ! Ce n’est mal du tout, étant donné que je suis français ! J’étais vraiment heureux quand tous les moniteurs m’ont félicité ! Je crois que j’ai vraiment progressé, en allemand comme en première aide ! D’autant que ce titre est aussi valable en France !

J’ai testé plusieurs minutes la véritable plongée sous-marine (masque à oxygène…) à Friedrichbad ! J’avoue que j’étais assez peu rassuré au début, mais la monitrice (qui est une crème !) m’a bien rassuré dans l’eau. Nous sommes restés environ 5 minutes dans l’eau, et, avec mon masque, bien que je ne voyais qu’à un mètre devant moi, j’étais pour ainsi dire heureux comme un poisson dans l’eau (excusez le jeu de mot). Lorsque je suis sorti, je me suis rendu compte que les cinq minutes (comme les six semaines en Allemagne) avaient très vite passé. J’ai eu mon lot de récompense, car, après le grill assez convivial, je suis resté plus d’une heure dans le bassin, avec mon masque, mon tuba et mes palmes à vérifier (ce pendant une petite dizaine de minutes) si quelqu’un n’avait pas laissé tomber ses affaires de natation. Mon butin : une paire de lunettes de natation, heureusement pas trop loin de la plage, que j’ai tout de suite ramené au moniteur le plus proche. Ensuite, avec Chris, nous sommes allés à la plateforme en plein milieu de l’étang, qui accueille un plongeoir. Nous avons passé du bon temps, surtout que nous avions donné une idée à mes camarades du camp, celle de nager un peu et de faire un joli plat au milieu du lac (aua, comme diraient les allemands).

Demain, petit programme de la journée : vidéo party avec mon correspondant le matin, après un petit déjeuner copieux. Je crois que l’après midi, je vais cuisiner un gâteau yaourt-cerises (miam !) pour le déguster au dîner ou au goûter. En gros, je vais dire une chose que je n’ai jamais dis de ma vie : « Vacances, tenez-vous bien, car Arthur arrive et va profiter des deux mois avec vous ! ».

Allez, à demain

Arthur

*Ce mot ressemble à son copain anglais, silver. En gros, le français du mot Silber est argent.

30 juin 2009

Bloup !

Salut

Wolfgang est venu au camp de première aide et de natation, et je dois dire que c’était assez drôle. Première chose : ses vêtements. Il était habillé comme un touriste (chemise à fleurs, un short, sandalettes, appareil photo autour du cou…). Deuxième chose : son regard. Il était à la fois amusé, admiratif envers Chris et Stephanie et heureux. Nous nous sommes baladés un peu dans la forêt, avec l’aide d’un moniteur. Il a fait exprès de nous perdre dans le bois (j’ai adoré ce moment où trois-quatre enfants avaient une peur bleue), puis nous a fait faire un petit exercice de notre sens de l’orientation, en nous demandant où se trouvait le camping, Puis nous a demandé (évidemment sans faire demi-tour) quel chemin nous pouvions prendre pour y retourner (au camping). Et je dois dire que je ne me suis pas trop mal débrouillé, étant donné que je fus l’un des seuls à trouver (avec trois personnes de plus) le sentier pour le camp.

Nous avons activement participé à la cueillette des cerises, avec Wolfgang et sa mère. Nous avons largement amassé les 500 grammes dont j’ai besoin pour mon gâteau. L’amie de la grand-mère de Chris et de Stephi nous a invités pour cueillir les cerises et pour dîner. C’était très gentil de sa part.

Demain, le club natation se termine. Nous aurons droit au grill du soir et après, jeudi, nous restons à la maison !

Allez, à demain

Arthur

29 juin 2009

Un l'allemand (presque) parfait

Salut

Que Wolfgang est gentil ! Ce dernier est le père de Christopher et de Stephanie, les deux plus grands enfants de la famille. Sa mère, habitant la ville, nous a invités chez elle pour dîner, avec lui et quelques amis de la ville. Ils étaient tous rayonnants quand nous sommes arrivés sur la terrasse, et comme ils semblaient connaître la famille Wedler, ils se sont étonnés de la présence d’une autre personne, assez différente des autres (c’était évidemment moi). Donc Wolfgang semblait très à l’aise, comme s’il vivait là depuis des années. Il était, comme Stephanie et Chris, très heureux (en gros, en résumant mes lignes, il est heureux comme un poisson dans l’eau). Je crois –du moins j’ai cru comprendre –que nous allions le revoir demain.

Nous sommes allés au camp de natation et de première aide dès huit heures. Nous avons un peu nagé (pas beaucoup) mais nous avons surtout eu une évaluation sur la première aide. Assez facile, vu que j’avais déjà révisé hier. Bon, je crois que mes parents diront qu’avec moi, c’était prévisible, lorsque c’était mon tour, j’ai fait le clown (tout en restant un peu sérieux quand même). Je dois dire que c’était réussi. Par exemple, lorsque je devais appeler (faussement) les urgences, aux yeux étonnés de tous, j’ai sorti de ma poche mon téléphone portable, et j’ai composé sous les yeux de la monitrice le numéro des urgences allemandes -112 – puis j’ai raccroché (en faisant en sorte que personne ne voit), et en dernier j’ai baragouiné la langue (selon certains, j’ai très bien parlé).

Allez, à demain

Arthur

Publicité
1 2 3 4 5 6 > >>
Europa Kid
Publicité
Publicité